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contacter l'auteur envoyer à un ami « juillet 2018 dim lun mar mer jeu ven sam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 catégories au marché couvert, on trouve de tout mais aussi de rien je m'insupporte mais assume quand même archives février 2009 septembre 2007 août 2007 juillet 2007 juin 2007 mai 2007 janvier 2007 décembre 2006 novembre 2006 octobre 2006 toutes les archives liens ah bon, il y a un blog dans l'histoire ? cherry on the cake, une homonyme de choix! le blog de cali le blog de zephyree marie charlie: que c'est beau! maylis lost in meetic mon blog de fille néocortex: ma main à couper que ce groupe a de l'avenir pensées de ronde pomme un jour une porte vers ailleurs une vie à paris 02 février 2009 tribulations ooh déménagement. départ: paris arrivée: pfiou au moins tout ça. là où je suis, les gens ne parlent pas comme nous. je veux dire, ils disent "ça va" au lieu de "okay". comme ça, ça n'en a pas l'air, mais je voudrais vous y voir quand votre patron répond "ça va" quand vous lui demandez s'il a déjà déjeuné. je ne te demande pas comment tu vas (parce que je m'en bats les paupières à vrai dire) mais si tu as déjà déjeuné, si t'as faim, la dalle, les crocs, si ton estomac se digère de l'intérieur, et pas comment tu te sens, diantre! là où je suis, il fait beau. non mais beau, tout le temps. c'est lassant le ciel bleu? pas du tout. hier footing au soleil, aujourd'hui pareil et demain encore pareil. allez savoir. le tout, parce que j'ai oublié de le dire, à la mer. le cadre, le cadre vu de près j'entends, c'est la mer. pas la mer dégueue bleue fadasse, avec la mousse et les algues aromatisées au prussiate, non, non, la mer bleue, turquoise, vert clair, les vaguelettes léchant amoureusement les verres polis et autres coquillages, les reflets sous la lune, jean-marc barr et mio palmo. on s'en lasserait presque? non non. mais au delà du cadre merveilleux, la vie est toujours faite de grand n'importe quoi, de sac de course plein à craqué de cochonneries qui se perce dans le bus bondé, de peaux de banane judicieusement placées sur mon paillasson, de constats accablants sur l'état du monde, sur le tibet qui n'en finit pas de saigner, les enfants soldats, les dirigeants au dessus de nos têtes recrutés par retour d'ascenceur pour une sortie de prison de quelques amis, de constat confondant sur le degré d'alcoolémie de mr karma lors de l'écriture de notre destin, de célibat au 14ème jour où on n'a pas besoin de pile pour faire tourner le moteur (et là, je sais que suis totalement en phase avec vous, dans la plus grande compréhension mutuelle). parce que faut pas déconner, même si il y a la mer et le soleil, on est citoyen du pays de la loose où on ne l'est pas. posté par cherryonthecake à 12:47 - je m'insupporte mais assume quand même - commentaires [1] - permalien [ # ] 19 septembre 2007 je vous déclare unis par les liens de la science au terme d'un long travail, d'une grande douleur, un docteur est né (ès sciences) (je sais, ça le fait moins), il pèse un bon peu ma foi, il est sorti maquillé, en robe noire, à croire qu'il y avait eu le temps de faire les boutiques avant d'arriver, fait pas encore ses nuits (le stress de la naissance sans doute), il pleure un peu mais fait risette tout le temps. les parents sont heureux, ils ont même pleuré et les medecins semblent être confiants pour l'avenir de la petite. cela dit, une soutenance de thèse est plus proche du mariage que d'une naissance (dans les deux cas, notez, il y a une liste), habillée pour une cérémonie (j'ai hésité à porter une traîne) je suis arrivée au bras de mon père, qui, la larme à l'oeil, m'a laissé devant les maîtres de cérémonie et a rejoint ma mère, coiffée d'un chapeau à plumes, au premier rang. j'ai fais un discours de 35 minutes relatant la force de mon amour (de la science), j'ai juré fidélité (à l'inserm), j'ai répondu aux questions des prêtres (c'était un mariage eucuménique: cnrs, inserm, nih, etc..) et finalement, après m'avoir demandé à l'assistance de se lever, ils m'ont déclaré unie à la science par les liens du doctorat, et m'ont enjoint à embrasser... les membres du jury. le champagne a coulé à flot, les souhaits de bonheur pour la suite ont fusés, et je me suis cassée la voix en remerciant mille fois tout le monde d'avoir répondu présent. un repas au restaurant à cloturé la fête, autour de la table se sont mélés gaiement amis, famille, jury et autres scientifiques. pour finir j'ai expliqué à des amis que maintenant, en tant que docteur, je ne pouvais décemment plus leur adresser la parole, et ils m'ont gentiment répondu que, eux, n'adressaient pas la parole aux chômeurs... ainsi être docteur mène au chômage, paraît toute façon qu'on travaille pour la gloire et pas pour l'argent, moi je travaille pour le sac chanel que je veux m'acheter d'ici quinze jours, donc envoyez des sioux, écrivez à l'arc. dr. cherry posté par cherryonthecake à 16:15 - je m'insupporte mais assume quand même - commentaires [7] - permalien [ # ] 31 août 2007 je divague et vous avez l'honneur d'en subir les conséquences lettre à un inconnu. inconnu à la peau laiteuse.. ah ne vous y trompez pas, je ne parle pas du prince charmant puisqu'après d'intenses réflexions avec une amie, nous sommes arrivées à la conclusion que je celui n'est plus, feu le prince donc, et que sa dépouille git dans le formol au muséum d'histoire naturelle et que c'est cette salope d'eve qui se l'est tapée. non, inconnu, je sais que tu n'es pas le prince charmant. car dans la mythologie, celui-ci est parfait, et, inconnu, tu ne l'es pas; dieu t'en garde, du reste. voyez vous cette lettre est pour un inconnu. j'imagine assez bien qu'il pourrait émettre des doutes sur ma valeur ajoutée : par exemple, si inconnu tu es littéraire jusqu’au bout des ongles, alors tu douteras certainement de mon aptitude à aligner plusieurs mots pour en faire une phrase qui se tienne, avoir des pensées plus intéressantes que les encarts dans pif et hercule, puis aussi d'être capable de t'aimer à toi, bref, il me semble que tu as misé sur moi tout en te disant que sans doute je ne serais pas à la hauteur. j'ai bien l'impression, c'est vrai, que, inconnu, tu échelonnes les gens, que tu pourrais bien être atteins de snobisme, aussi parce que tu t'en défends, et tu sais, souvent, ça, c'est louche. en tout cas, si vraiment tu as dans l'idée de me mettre un jour, comme un dimanche, à l'épreuve, et que j'ai le malheur pour toi de m'en rendre compte, la première chose que je ferais sera de te remettre à ta place, ou bien de paraître encore plus stupide que tu pourrais l'imaginer, pour surtout être sûre que tu n'obtiennes rien de moi qui puisse te permettre de me connaître, car j'ai une estime de moi-même si grande que je n'admettrais jamais qu'on puisse me dénigrer pour finalement être surpris par une valeur que je pourrais prendre à tes yeux stupéfiés, finalement . non, moi il faut m'aimer tout de suite ou jamais. il faut me voir telle que je suis sans se tromper, une erreur sur mon sujet est impardonnable et je ne sais pas pourquoi je suis aussi dure, mais c’est ainsi, et peut être avec l’âge je m’adoucirai. je suis prétentieuse, je le sais, mais tu vois, j'ai tellement été seule, que je me suis gardée moi-même comme un petit trésor dont j'étais la seule à profiter puisque les autres semblaient n'y voir qu'une enfant ou adulte écervelée et éparpillée, bref sans aucun sens. peut être je n'ai pas de sens, mais peut être que rien n'a de sens, ni la vie, ni les lois, ni la science si exacte. peut être que je n'ai pas de cohérence, que mon moi-même n'est qu'un amalgame des environnements dans lesquels j'ai baigné, des gens dont j'ai toujours pris certains de leurs côtés comme une plus value à mon trésor, des idées que j'ai sur les choses et qui sont contradictoires entres elles, que je suis faite des contradictions qu'on a imprimé en moi, en m'aimant mais en me faisant du mal, en ne m'aimant pas mais pourtant en me d